Royal Oak Offshore Camouflage
The successful story of Audemars Piguet

 

Le garde-temps Royal Oak Offshore, conçue par la manufacture Audemars Piguet, occupe depuis 1993 une place importante dans le monde sélectif de la haute horlogerie. Il fait partie de la grande famille des Royal Oak d’Audemars Piguet. Ce sont des collections iconiques parmi les plus renommées du monde horloger. Certaines pièces sont sur liste d’attente et jouent avec les nerfs des collectionneurs… Les Royal Oak occupent une place très importante dans l’histoire d’Audemars Piguet. Ses deux créateurs, Jules Louis Audemars et Edward Auguste Piguet, sont issus de familles horlogères. Ils décident en 1875 d’unir leur passion et leur savoir-faire horloger pour fonder une entreprise de création et de fabrication de montres à complications. Installée dans la vallée de Joux, la société crée une succursale à Genève et présente, en 1889, sa collection de montres de poche à complications au public de l’Exposition universelle de Paris. Trois ans plus tard, Audemars Piguet conçoit sa première montre-bracelet en collaboration avec Louis Brandt & Frères. De nombreuses créations horlogères avant-gardistes suivirent, perpétuant à merveille l’esprit des deux créateurs. Mais, plus proche de nous, un des moments essentiels dans le succès actuel de la marque se situe en 1972. Audemars Piguet imagine la collection Royal Oak, première série de montres de sport de luxe en acier. Les dirigeants de la manufacture avaient pressenti la nécessité d’une rupture afin de bousculer les codes établis en proposant quelque chose de totalement novateur. Sa concrétisation se fait au travers d’une montre se voulant être le parfait mélange entre élégance et sportivité, pouvant être portée aussi bien pour un week-end à la campagne que pour un dîner mondain. Ceci tout en préservant un niveau de finition exceptionnel. Pour relever ce challenge, Audemars Piguet va faire appel au génie d’un designer iconique dans le domaine de l’horlogerie, Gérald Genta. À cette époque, la marque réalisait des montres dans des métaux précieux comme l’or et leur donnait vie grâce à des mouvements de grande qualité. Inspiré par ce savoir-faire, le designer va créer une montre avant-gardiste, dotée de huit vis apparentes en or gris qui assemblaient la lunette octogonale, le joint d’étanchéité exclusif et la boîte monobloc. Son cadran bouscula passablement les codes du design horloger. Face au succès de la collection, Audemars Piguet déclina les modèles, par la variété des métaux dont le tantale, également par des mouvements automatiques ou à quartz ainsi que des calibres, parmi lesquels plusieurs à complications. En 1989, Emmanuel Gueit, un jeune designer talentueux qui travaillait pour Audemars Piguet, présenta un concept qui ré-imaginait le la création de Gérald Genta. Il conçut une montre massive capable d’affronter toutes les forces de la nature : la Royal Oak Offshore. Il l’avait pensée pour les amateurs de montres les plus actifs et les plus aventureux. C’était le début d’un long processus de développement. Si la Royal Oak de Gérald Genta a été la source de référence et d’inspiration pour la Royal Oak Offshore, le nouveau design diverge de l’original par plusieurs caractéristiques significatives. Tout d’abord la taille de son boîtier, 42 mm, puis par l’inclusion de la complication du chronographe, des maillons incurvés du bracelet, du large joint noir visible sous la lunette, des capuchons en silicone des poussoirs, de la couronne du chronographe et du protège-couronne stylisé. Tous ces éléments font le caractère si particulier de la Royal Oak Offshore. Lorsque elle fut mise sur le marché, les horlogers de la manufacture s’étaient montrés prudents, se souvenant de l’acceptation lente de la Royal Oak d’origine en 1972. Ils avaient d’ailleurs décidé non seulement de numéroter le lot initial de 1 à 100, mais également de graver sur la montre uniquement Royal Oak. Mais la Royal Oak Offshore a rapidement séduit une nouvelle génération d’amateurs de montres qui voyaient dans la «Beast» un accessoire idéal, une affirmation de leurs personnalités. Quelques mois après sa première sortie, le nom «Royal Oak Offshore» était gravé sur le fond du boîtier des modèles suivants ! Ce nom évoque des horizons illimités et un esprit pionnier véritable, tout en exprimant le lien entre la Royal Oak Offshore et le modèle d’origine. Depuis lors, ce garde-temps a connu, en plus de 25 ans, bien des innovations. Les recherches et développements autour de la Royal Oak Offshore se sont révélés être un véritable laboratoire de créativité pour les avancées horlogères, les nouveaux matériaux et les conceptions novatrices. Depuis son lancement, la Royal Oak Offshore a toujours été avant-gardiste et les modèles 2019 ne font pas exception. Ces nouveaux chronographes Camouflage de 44 mm, étanches à 100 mètres, associent lunette en céramique, poussoirs et couronne vissée, cadran Méga-Tapisserie et bracelets robustes en caoutchouc. Alors que les versions en céramique bleue et verte ont un boîtier en acier inoxydable, celui du modèle en céramique marron – une première pour Audemars Piguet – est en or rose. Plus dure que l’acier, la céramique résiste aux températures élevées, aux chocs thermiques, aux égratignures et… aux outrages du temps! La coloration de la céramique nécessite une phase de recherche complexe pour trouver les pigments appropriés, ainsi qu’un processus de fabrication long et délicat. Les garde-temps utilisent le mouvement de manufacture à remontage automatique Calibre 3126/3840, qui bat à 21’600 alternances par heure et offre une réserve de marche de 50 heures. Ils sont équipés d’un bracelet en caoutchouc «camouflage» avec boucle ardillon en acier, le modèle brun propose également une boucle en or rose. Des bracelets supplémentaires en caoutchouc bleu, vert kaki et marron sont disponibles.

 

 

More infos :

www.audemarspiguet.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*